Séparer la vérité du mensonge avec David Icke (3/3)
Finissons la série The art of a researcher de David Icke, avec le 9ème point sur 11.
9. Observer ce qui se passe après
Pour comprendre un événement pleinement, il faut en chercher les causes, et là ça peut paraître contre intuitif, mais c’est souvent en regardant ce qui se passe après qu’on peut réellement comprendre les causes d’un événement national ou mondial majeur, quand il a été planifié par l’état profond (ce qui est le plus fréquent).
Dans le cas des “attentats” du 11 septembre 2001, regarder ce qui s’est passé après est très éclairant. C’est cet événement qui a justifié, très vite, le vote du USA PATRIOT act, qui a permis aux États-Unis d’aller faire ce qu’ils voulaient, en gros, au Moyen-Orient.
David Icke dit que cette loi était tellement détaillée qu’elle ne peut pas avoir été écrite après l’attaque.
Regarder comment l’événement est utilisé pour justifier les décisions prises juste après est essentiel dans l’analyse des faits.
Qu’est-ce qui est dit de l’événement ? Comment est-il utilisé ensuite ? Observer ce qui se passe après est toujours très apprenant.
Et avec ça, une question essentielle à toujours avoir en tête :
« The question a real journalist asks: who benefits from this event happening? »
Traduction : La question qu'un vrai journaliste pose : qui bénéficie de cet événement ?
Qui bénéficie du fait que la population croit à la version officielle de cet événement ?
En ce qui concerne le 11 septembre, ceux qui en bénéficient sont :
ceux qui voulaient retirer des libertés de base aux États-Unis (ils l’ont fait avec le PATRIOT act),
ceux qui voulaient lancer une guerre en Afghanistan, qui serait une étape dans une série d’événements pour détruire doucement le Moyen-Orient afin de le reconstruire selon un plan précis.
Sans entrer dans les détails, en regardant ce qui s’est passé après le 11 septembre, on comprend mieux le comment et le pourquoi de cette attaque.
Ensuite, on peut creuser et aller regarder les organisations américaines qui s’intéressaient depuis longtemps au Moyen-Orient et qui prévoyaient de tout restructurer à leur avantage, comme le Project for the New American Century.
On peut aller regarder comment cet événement a été orchestré, aussi, et à ce sujet je recommande la série de K-J avec Akina, du Front Médiatique : épisode 1 (démolition contrôlée), épisode 2 (démolition contrôlée), Questions / réponses et épisode 3 (avions ou pas ?).
En résumé : observe ce qui se passe juste après un événement. C’est essentiel pour comprendre quoi, pourquoi et comment.
10. Sentir l’énergie du vrai et du faux
La désinformation, on en a un peu parlé déjà tout au long de cet article. Elle peut se diffuser via des personnes qui, froidement et intentionnellement, cherchent à te détourner de la vérité, te balader.
Et puis elle peut se faire via des personnes qui, elles, sont bien intentionnées et ne cherchent pas à te nuire ni te manipuler, mais comme elles ont un biais et/ou reprennent des informations sans les vérifier sérieusement, c’est ce qu’elles font quand même.
Ces deux types de désinformation t’éloignent de la vérité.
Et un moyen de repérer la désinformation, c’est d’utiliser ton intuition ou ton ressenti.
Qu’est-ce que ça dit, en toi, quand tu entends une information que tu sais être vraie ? Et si tu compares avec une autre information, que tu sais être fausse, c’est comment ?
Tout a une fréquence. Les émotions ont une fréquence, la joie n’a pas la même fréquence que la peur, par exemple. La vérité a une fréquence, le mensonge aussi.
Tu as peut-être appris, avec le temps et les expériences, à te “brancher” sur les gens, pour sentir leur énergie ? Eh bien c’est la même chose avec les informations : tu peux te brancher dessus pour sentir leur fréquence.
Et c’est important de le faire régulièrement parce que même chez une seule personne, via une seule source, il y a parfois du tri à faire.
« Just because someone says something that is true, does not mean everything else they say is true. »
Traduction : Ce n’est pas parce que quelqu’un a dit quelque chose de vrai que tout ce qu’il dit est vrai.
Il y a toujours du tri à faire entre le vrai et le faux, y compris chez les désinformateurs et les agents qui sont payés pour tromper.
Pourquoi ? Parce que si tout était mensonge, ce serait assez rapide à voir.
Les désinformateurs cherchent à attirer à eux avec du vrai, avec des informations réelles, vérifiées et sourcées, de telle sorte que les gens prennent confiance et baissent leur garde. Et c’est à ce moment-là qu’ils glissent des mensonges et de la désinformation.
Pendant la période covid, un certain nombre de médias alternatifs sont nés ou ont connu un énorme boom de visibilité, parce qu’ils tenaient le discours de la résistance : ils alertaient et dénonçaient. Une grande partie des résistants s’est dit “chouette !” et a déporté son attention des médias mainstream, en qui elle n’avait plus vraiment confiance, mais écoutait encore un peu, vers ces médias alternatifs. Et aujourd’hui, je constate que rien n’a changé finalement : les gens continuent à placer leur confiance, leur espoir et leur pouvoir à l’extérieur d’eux-mêmes. Certains de ces médias alternatifs sont noyautés par l’état profond mais, comme à un moment donné ils ont dit vrai… bah on reste persuadé que tout ce qu’ils disent est vrai. On écoute ces nouveaux médias comme on va à la messe.
C’est comme ça que ça fonctionne le mieux.
Et c’est un double piège :
en apportant beaucoup de faits réels et avérés, ils gagnent la confiance et les personnes qui les écoutent et qui vérifient quelques éléments vont finir par penser qu’ils ont eu raison sur ceux-là, qu’ils sont donc a priori fiables, ils vont donc accepter de croire un truc tordu et faux qui a été glissé ensuite, volontairement : les gens sont trompés et manipulés (ça peut aller loin, comme on l’a vu récemment avec covid et tous ses abus physiques et psychologiques) ;
on espère que tu vas répéter l’ensemble de ce qui est dit, et que donc tu vas répandre les morceaux de vérité ET le mensonge, comme ça plus tard, quand ce sera opportun, on pourra pointer du doigt ce mensonge et discréditer l’ensemble de ce que tu auras dit, y compris ce qui est vrai.
Il faut donc apprendre à repérer ce qui est vrai de ce qui est faux en vérifiant, de l’intérieur, comment tu le sens, comment ça te semble. Chaque information peut être sentie de cette façon.
Pour t’entraîner, tu peux te brancher sur des informations dont tu es sûr qu’elles sont vraies, pour sentir quelle est la fréquence — il y a quelque chose d’équilibré. Et puis tu peux te brancher sur quelque chose que tu sais être faux, pour sentir la différence.
Important : ce qui est dit ici n’annule absolument pas tout ce qui a été dit avant, il ne s’agit pas de prendre un raccourci pour éviter de faire le travail de recherche !
C’est la combinaison de l’intuition avec la vérification des faits point par point qui est puissante.
En résumé : apprends à sentir l’énergie du vrai et du faux.
11. Ne pas s’arrêter aux frontières
Les frontières, elles sont de plusieurs natures.
D’abord, il y a les frontières de domaines de compétences, de champs de recherches.
David Icke explique que la spécialisation, c’est-à-dire le fait de commencer des recherches dans un secteur très spécialisé, n’est jamais un problème tant qu’on comprend que notre sujet d’étude est un ensemble complet qui va bien au delà de notre spécialité.
Ça devient un problème si on se coupe de l’ensemble, parce qu’alors on n’a plus accès au niveau où tout est lié, qui finalement permet de comprendre et d’expliquer beaucoup de ce qui se passe à notre petit niveau de spécialisation.
En gros, si on s’intéresse à un domaine spécifique, il faut pouvoir faire des aller-retours du micro au macro, si on veut vraiment comprendre ce qui se passe et s’approcher de la vérité.
Et puis, il y a un autre type de frontière : le fait de penser qu’on a parfaitement compris un domaine et qu’on le maîtrise. C’est une frontière mentale qu’on se crée, on pense être arrivé au bout — alors qu’il n’y en a pas.
Quand on regarde ce qu’il nous reste à découvrir, on se rend compte qu’on connaît bien peu de choses…
Quand on croit savoir, on s’arrête de chercher.
« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. »
Quand on admet savoir bien peu de chose, on s’ouvre à l’immensité des connaissances qui nous attendent et là, la recherche commence — ou continue.
« A true researcher’s motto: whatever we (think we) know... there is always more to know! »
Traduction : La devise d'un véritable chercheur : quoi que l’on sache (ou croie savoir)… il y a toujours plus à savoir !
Sinon, on reste enfermé dans une petite niche et on tourne en rond, ce qui arrange bien l’état profond qui, pendant ce temps-là, continue ses activités là où personne ne va regarder.
Pour avancer, il faut se poser la question : qu’est-ce que je ne sais pas encore ?
La pointe de la connaissance n’est pas la fin du marathon, c’est le point de départ pour faire de nouvelles découvertes.
Évidemment, pour partir de là, ça demande de l’humilité.
Ce point nous permet de revenir au premier : pas de zone interdite. On ne peut chercher en continu que si on accepte de remettre en question ses croyances et ses idées préconçues, au fur et à mesure de ses recherches.
En résumé : n’arrête jamais de chercher. Il y a toujours de nouvelles connaissances à acquérir.
Voilà, nous avons fait le tour de ces 11 points !
J’aimerais en ajouter un qui me semble important et dont l’essence est apparue dans les propos de David Icke, tout au long de la série :
12. Assumer les conséquences de dire la vérité
Quand on fait le choix de la vérité, on se heurte nécessairement à ceux qui ne l’ont pas fait et qui, à la place, préfèrent le confort matériel, émotionnel ou psychologique de ne rien remettre en question.
Or faire des recherches profondes et se mettre en quête de la vérité demande, comme on l’a vu, d’être capable de tout remettre en question.
En prenant cette voie, on va évidemment attirer l’attention de personnes qui sont sur cette même voie et qui ont envie de partager leurs découvertes. Ça, c’est la partie fun du voyage.
Mais on va aussi être étiqueté, mis en boîte, engueulé, ridiculisé, montré du doigt, humilié… parce que s’aventurer sur des chemins peu empruntés fait peur à certains, qui ont besoin de se rassurer en écrasant ceux qui leur font peur.
Il y a aussi les agents du système, qui sont là pour s’assurer qu’on n’est pas trop visible ni efficace et qui usent de censure, de blocages en tous genres et qui mettent des bâtons dans les roues de ceux qui dénoncent, pour les ralentir.
Dire la vérité, c’est s’exposer — parce que ça dérange à bien des égards. Pour être un chercheur digne de ce nom, il faut en avoir conscience et accepter que ça fasse partie du jeu.
De mon point de vue, il devient chaque jour un peu plus important de chercher la vérité et la révéler.
Je remercie à nouveau David pour son travail énorme, j’espère qu’à travers cet article, tu en auras reçu quelque chose. Chaque personne qui avance comme il le fait, fait avancer tous les autres.
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Voilà pour aujourd’hui, merci de m’avoir lue :)
Si tu as des questions, je t’écoute, dis-le moi en commentaire, je serai ravie de te lire.
—Flora